• Galerie A sselah

     

     
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    Culture

    Ahmed Salah Bara expose à la galerie asselah-hocine

    Femme, d’ombre et de lumière

     
    Publié le 8 octobre 2013

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    Jeune artiste peintre établi à Souk Ahras, Ahmed Salah Bara a, à son actif, de nombreuses expositions, dans sa ville natale et dans d’autres wilayas du pays. A force de travail, l’artiste a fini par imposer son style emprunté à l’école néo-orientaliste. Ses toiles dénotent sa vie, ses penchants et les sources de ses œuvres qui ont déménagé à Alger le temps d’une exposition. Le visiteur découvre la variété des fresques mises en relief par des mains expertes. Il faudrait de très longs moments pour faire le tour de cette exposition qui surprend par sa grande envergure. Ici, il n’est pas possible de jeter un regard superficiel. Il faut prendre son temps, fasciné par la magnificence de la finesse et de la délicatesse du travail réalisé. L’exposition d’Ahmed Salah Bara ne se limite pas à l’exposition anodine de tableaux. Les us et coutumes, la tenue traditionnelles des femmes algériennes sont peints par l’artiste à travers une palette raffinée dans le choix des coloris chatoyants, du détail rigoureux et du respect de la réalité. Les sujets qui l’inspirent dévoilent également le lien presque fusionnel qui s’est instauré entre lui et la société. Les splendides tableaux aux formats 80/60 et 53/43 semblent avoir une âme, tant ils dégagent l’émotion exprimée par l’artiste, donnent le sentiment au visiteur d’écouter un récit hautement descriptif sur des régions d’Algérie baignées par le soleil, mettant en valeur leur beauté et respectant la réalité des évènements, des faits et mouvements. De la tradition à volonté. La femme algérienne dans son environnement, dans des couleurs généreuses qu’elle inspire, tel est le thème de prédilection de ce jeune artiste qui soumet à l’appréciation du public une vingtaine de toiles, toutes à l’huile. Adepte du néo-orientalisme, l’artiste ne s’intéresse pas moins à l’art naïf. « Je ne pense pas avoir déjà trouvé mon propre style, c’est pourquoi je continue à comparer mon travail à celui des autres, tout en m’inspirant des grands maîtres de la peinture d’ici et d’ailleurs », explique-t-il. Ahmed Salah Bara donne la part belle dans ses œuvres à l’Algérienne mais également à ses habits traditionnels. Cela va de la femme chaouie, kabyle, mozabite, targuie... « C’est à travers les déplacements que j’effectue pour exposer mes œuvres que j’ai découvert la beauté et la richesse de la femme algérienne », souligne-t-il.

    Samira Sidhoum

     

     porteuses de jarres

     

     

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